Juste quelques bribes, le magazine est sorti aujourd'hui et je ne compte pas reproduire l'intégralité de l'article avant qu'il ne soit plus dans les kiosques. Autant le dire tout de suite... personne ne gagne le duel. Ce qui, compte tenu de l'historique des confrontations entre les deux voitures et du côté assez radical des opinions du magazine, est une bonne nouvelle pour McLaren. Je reviendrai plus en détails sur le magazine dans un mois...
Conclusion: Ex aequo !
Tout cela pour dire que ça se joue dans un mouchoir de poche. Au final, la Ferrai conserve un avantage en terme de feeling au volant mais la McLaren est aussi (voire plus) performante. Elle est aussi plus rapide (de peu) sur le Bugatti mouillé, et (de beaucoup) sur le tour du Nürburgring, comme en témoignent les mesures de nos confrères de Sport Auto en Allemagne. Alors, ne me demandez pas de choisir : je prends les deux. La Ferrari pour les trajets de moins de 200 km sur le sec et la McLaren pour les autres.
L’avis de Laurent Chevalier
J’espérais que cette confrontation permette de les dissocier… Au contraire, cela ne fait que les rapprocher. Ces sœurs ennemies sont de vraies jumelles et jamais un choix n’aura été aussi cornélien. Je botte en touche en restant sidéré par leur niveau de performances !
Accélérations
Les valeurs sont si proches qu’il faut parler en centièmes de seconde ! Avec un 0 à 100 km/h en 3’’3 et un 0 à 200 km/h en 9’’2, ces deux bombes ouvrent une nouvelle ère dans le domaine des performances de supersportives.
Freinage
Notre McLaren d’essai n’a pas l’option céramique, contrairement à la Ferrari. Cela explique sans doute l’écart en faveur de l’italienne en terme de distances d’arrêts depuis 200km/h (129m contre 132m).
Comportement
Notre Ferrari d’essai est plus radicale que la McLaren, surtout sur piste humide. La 458 conserve un avantage en termes de feeling au volant sur circuit (sec) mais la MP4 est plus polyvalente et motrice mieux.
Temps sur le circuit du Mans Mouillé : McLaren 1’59’’39 / Ferrari 1’59’’60
Manque de grip pour la Ferrari sur la piste humide, aides pas déconnectables complètement sur la McLaren, ce qui est un peu frustrant.